Lus dans la presse pour vous

un résumé des articles pour vous tenir au courant !

posté le 23-01-2009 à 18:49:30

L'absentéisme est un fléau

"L'absentéisme est un fléau et les solutions actuelles pour y remédier ne fonctionnent pas." Déplorant ce constat, Xavier Darcos a annoncé le recrutement de 5.000 agents pour alerter les familles sur l'absence de leurs enfants à l'école. "De plus en plus d'élèves sont absents de manière régulière", déplore le ministre de l'Éducation nationale dans une interview jeudi au Figaro , précisant que "l'absentéisme mène au décrochage, qui conduit à l'échec scolaire, lequel mine l'insertion professionnelle et sociale des jeunes".

Ces agents, recrutés sous forme d'emplois aidés dans le cadre du plan de relance, dépendront de l'Éducation nationale et commenceront leur mission en mars dans 215 quartiers en difficulté. Ayant une fonction de médiateurs de la réussite scolaire, ce "seront des personnes qui connaissent les quartiers et les familles". "C'est important, car, géographiquement, les écoles, collèges et lycées de l'éducation prioritaire sont plus touchés que les autres. Ils seront opérationnels dès le mois de mars pour remplir leur mission", a souligné Xavier Darcos.

"Une réforme pas du tout appropriée" pour Aubry

Une réponse "pas du tout appropriée à ce qu'on attend aujourd'hui de l'école" pour la première secrétaire du Parti socialiste Martine Aubry, qui a réclamé "des enseignants formés avec des classes moins nombreuses". "Une fois de plus, on veut montrer du doigt l'école, comme on le fait avec l'hôpital. On commence par les mettre en déficit, par retirer des postes et, ensuite, on explique que c'est à cause d'eux que ça ne marche pas", s'est indignée la patronne du PS.

Cette mesure intervient alors que la colère gronde dans les étages de la maison Éducation nationale. Après les nouveaux programmes, la réorganisation de la semaine et les suppressions de postes, les évaluations cette semaine en CM2 ont encore accru la défiance des enseignants du primaire à l'égard du gouvernement. Refus de centaines de maîtres d'école d'organiser l'aide personnalisée, désobéissance pour les évaluations en CM2, occupations d'écoles par des parents, grève prévue le 29 janvier après celle du 20 novembre qui avait réuni au moins un maître d'école sur deux : le mécontentement prend des formes multiples. Mi-décembre, confronté à la contestation des lycéens et au risque d'un embrasement, Xavier Darcos avait décidé de reporter d'un an sa réforme du lycée comme l'avait révélé lepoint.fr.

 


 
 
posté le 16-01-2009 à 17:01:11

Lycées / Stages de langues

Allemand et anglais pendant les vacances

Le ministre de l'Éducation Xavier Darcos avait annoncé le 1er septembre que des stages d'anglais gratuits seront proposés aux lycéens volontaires pendant les vacances de février, de Pâques et d'été. Lors de son passage à Strasbourg, le 4 septembre pour l'inauguration de l'École européenne, le ministre avait évoqué ces stages en insistant sur l'importance de l'allemand. Ainsi en Alsace, les lycées de l'académie de Strasbourg proposeront lors des vacances de février (21 février au 8 mars) des stages d'anglais, mais aussi d'allemand.
Ces stages se dérouleront sur une semaine à raison de trois heures par jour pendant cinq jours pour renforcer l'apprentissage oral. Les élèves travailleront la compréhension et la pratique orale, la prononciation, l'intonation... Ils seront répartis dans des groupes de niveau de compétences.
Ils seront encadrés par des enseignants volontaires rémunérés en heures supplémentaires, des assistants d'anglais et éventuellement des locuteurs natifs. Les élèves et leurs familles seront informés par les chefs d'établissement.
En outre, des ateliers de pratique de l'anglais et de l'allemand oral seront proposés aux collégiens dans le cadre de l'accompagnement éducatif, un dispositif déjà en place dans certains collèges d'Alsace.

J.F.C.

Liens

 


 
 
posté le 14-12-2008 à 15:28:15

Darcos révèle sa réforme de la seconde

Darcos révèle sa réforme de la seconde

Propos recueillis par Adeline FLEURY
Tout au long de la semaine, la fronde contre le projet de réforme des lycées de Xavier Darcos n'a pas faibli. Vendredi, plus d'une centaine d'établissements étaient toujours bloqués, surtout dans l'Ouest. C'est dans ce contexte de tensions que le ministre de l'Education nationale présente mardi la première étape de sa réforme, qui concernera la classe de seconde. En exclusivité pour le JDD, Xavier Darcos en dévoile les grandes lignes.

A quoi ressemblera la nouvelle classe de seconde, qui sera mise en place en septembre 2009?
Elle comprendra un tronc commun avec le français, les maths, l'histoire, deux langues vivantes et les sciences économiques. Jusqu'à présent, celles-ci n'étaient qu'une option. La situation actuelle a montré combien la compréhension des mécanismes économiques était importante. Le tronc commun sera enrichi par cet enseignement à raison d'une heure et demie par semaine. Les SES seront aussi proposées parmi les modules d'approfondissement (humanités, sciences, sciences de la société, technologies) qui complèteront le tronc commun à hauteur de six heures hebdomadaires. Enfin, chaque élève bénéficiera de trois heures d'accompagnement personnalisé par semaine pour réussir sa seconde.

Combien d'heures par semaine au total?
La nouvelle seconde représentera 31h30 hebdomadaires, ce qui est comparable à la moyenne actuelle. L'année scolaire sera divisée en deux semestres, avec une semaine de bilan qui permettra de préparer son orientation. Le but étant de limiter le nombre de redoublements et de mieux préparer les élèves à l'université en les rendant plus autonomes. Aujourd'hui, 15% d'élèves de seconde redoublent, et, entre la 4e et la classe de 1ère , 150 000 élèves quittent le système scolaire en situation d'échec. Il est temps d'agir! Notre système présente une déperdition d'énergie considérable, alors qu'il dispense le plus grand nombre d'heures de cours au monde. Le système français est très lourd, généreux certes, mais pas assez efficace.

Vous avez qualifié le mouvement lycéen de "petite concentration de mécontentements". Ne sous-estimez-vous cette mobilisation ?
Il ne s'agit pas à proprement parler d'un mouvement lycéen. Au printemps dernier, ils étaient 200.000 dans la rue, contre 20 à 30 000 aujourd'hui. Les blocages représentent moins de 10% des lycées. En revanche, un phénomène nouveau m'inquiète: des lycées voient débarquer des jeunes, dont on ne sait pas d'où ils viennent, qui enflamment des poubelles, jettent des caddies sur les grilles, et qui s'en prennent aux personnes. Ces perturbateurs ne savent pas contre quoi ils manifestent, ils parlent de la "loi Darcos" alors qu'il n'existe pas de "loi Darcos". C'est un mouvement sans mot d'ordre.

Des enseignants appellent à la désobéissance pédagogique, que pensez-vous de ces nouveaux modes d'opposition ?
C'est un épiphénomène par rapport aux 380.000 professeurs du premier degré. Appeler "résistance pédagogique" le fait de refuser d'appliquer les deux heures de soutien me semble un peu fort. Les syndicats ont compris que la grève n'est plus un moyen utile, ils cherchent à établir d'autres formes d'action sur l'opinion. Mais la plupart de ces mouvements n'ont pour but que la désinformation, comme ces pétitions répétées pour appeler à la non suppression de la maternelle dont je ne cesse de dire qu'elle n'est en aucun cas remise en cause.

Une pétition de plus de 200 000 signatures vous a été remise pour défendre les Rased (réseaux d'aides spécialisés). Maintenez-vous la suppression de 3000 postes en 2009?
Je ne remets pas en cause le dispositif de Rased en soi, je le fais évoluer pour qu'il intègre l'ensemble du dispositif de traitement de la difficulté scolaire mis en oeuvre depuis cette rentrée avec les 2 heures de soutien par semaine. Le rôle des 8 000 Rased qui vont rester va évoluer pour qu'ils puissent intervenir là où c'est le plus approprié. Dans les zones rurales, où on a le plus besoin d'itinérants ou en Zone d'éducation prioritaire où on a le plus besoin d'une approche psychologique de la difficulté scolaire. Je compte aller plus loin en lançant un "plan national de formation des enseignants au traitement de la difficulté scolaire". Sur les cinq prochaines années, 40 000 enseignants pourront suivre une formation continue spécifique pour mieux répondre à la difficulté scolaire. De sorte que notre objectif de réduire par trois le nombre d'élèves sortant de l'école primaire sans maîtriser les savoirs fondamentaux soit atteint à la fin du quinquennat.
 


 
 
posté le 11-12-2008 à 18:00:47

Le mouvement lycéen prend de l'ampleur

Le mouvement lycéen
prend de l'ampleur

Bastien Hugues (lefigaro.fr) avec agences
11/12/2008 | Mise à jour : 16:57

Les rectorats notent une amplification du mouvement.
Les rectorats notent une amplification du mouvement.

Au lendemain d'une journée de mobilisation nationale et malgré les déclarations de Xavier Darcos, les lycéens ont poursuivi leur mouvement jeudi. Des heurts ont eu lieu dans plusieurs villes de France.

Les déclarations du ministre n'y auront rien changé : au lendemain d'une journée de mobilisation nationale, les lycéens ont amplifié leur mouvement jeudi. Partout en France et dès le début de la journée, des blocages ont eu lieu dans de nombreux lycées et des cortèges organisés dans des dizaines de villes.

Comme depuis le début de la semaine, l'ouest et le sud de la France ont semblé les plus mobilisés. Les plus gros rassemblements ont eu lieu à Rennes (3.500), Quimper (2.000), Nantes (1.500) et Caen (1.000) mais d'autres actions ont été obervées à Landerneau, Quimperlé et Concarneau (Finistère), Saint-Brieuc et Loudéac (Côtes d'Armor), Redon (Ille-et-Vilaine), Le Mans (Sarthe), Vire (Calvados), Vannes (Morbihan) ou Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). En Vendée, 600 à 800 lycéens ont tenté de perturber l'inauguration de la ligne TGV Paris/Sables d'Olonne.

Dans le sud, les principales actions lycéennes ont eu lieu à Marseille, Aix-en-Provence, Salon-de-Provence, Martigues (Bouches-du-Rhône) ou encore Cavaillon (Vaucluse). Au nord, un millier de lycéens ont défilé à Amiens (Somme) et à peu près la moitié à Lille (Nord).

Mais comme les jours précédents, des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ont éclaté dans plusieurs villes. A Brest, où le mouvement semble particulièrement tendu, de nouveaux incidents ont éclaté entre jeunes et forces de l'ordre. Des grenades lacrymogènes tirées par les CRS ont atterri dans la cour d'un lycée. Dans les Bouches-du-Rhône, quatre lycéens ont été interpellés en marge d'une manifestation à Vitrolles. A Nîmes, une proviseure de lycée a été violemment agressée lorsque des jeunes tentaient de bloquer l'entrée du lycée. Le rectorat a annoncé son intention de porter plainte.

 

Darcos tente de calmer le jeu

Pourtant, tôt jeudi matin, le ministre de l'Education a bien tenté de rassurer les lycéens et leurs parents. Un peu plus d'un an après avoir évoqué l'idée d'un baccalauréat unique, Xavier Darcos a notamment assuré sur RMC que «le baccalauréat restera ce qu'il est».

Face à la grogne lycéenne montante, le ministre a également promis que les trois filières actuelles (scientifiques, littéraires et économiques et sociales) ne seront pas supprimées. «On les appellera peut-être différemment, mais il y aura toujours ces dominantes là, a-t-il affirmé. Je ne prévois pas de mutation brutale.»

«Réformer le lycée sans réformer le bac, ça n'a pas vraiment de sens, répond avec scepticisme Lucie Bousser, présidente de l'Union nationale des lycéens (organisation majoritaire, classée à gauche), contactée par lefigaro.fr. Nous, nous voulons bien que le bac soit réformé, mais il faut que cela se fasse dans le temps et dans la concertation.»

Quant à la réforme de la classe de seconde, cible actuelle du mouvement lycéen, le ministre ne s'est pour l'instant exprimé que peu ou prou. Xavier Darcos a dit regretter «la désinformation et les bobards», et s'apprête à écrire aux parents d'élèves de troisième pour expliquer sa réforme. Les parents «verront en particulier que ceux qui s'inquiètent (…) d'une diminution de l'offre éducative se trompent.»

 

Nouvelle mobilisation nationale le 18 décembre

«S'adresser aux parents, c'est une très bonne initiative. Mais il faut surtout s'adresser aux élèves. On est quand même les premiers concernés !», souligne l'UNL, qui doit désormais patienter jusqu'aux précisions du ministre quant à la réforme de la seconde. Des précisions attendues mardi mais d'ores et déjà, l'Union nationale des lycéens appelle à une nouvelle mobilisation nationale le jeudi 18 décembre.

Quant aux vacances de Noël qui approchent, «ça va faire une pause et ça repartira de plus belle à la rentrée!», assurait mercredi au figaro.fr Anthony Evennou, secrétaire général de l'UNL.

 


 
 
posté le 16-11-2008 à 12:10:15

Création d'une agence nationale pour le remplacement des enseignants absents

Création d'une agence nationale pour le remplacement des enseignants absents

par email  imprimer  retour

Actualité publiée le jeudi 6 novembre 2008.
Rédigée par Net-iris et classée dans le thème Droit Administratif.

Le Gouvernement souhaite améliorer la politique de remplacement des enseignants (absents pour maladie, congé maternité, formation, etc.) et propose pour cela de créer une agence nationale. Actuellement, le ministère de l'éducation nationale dispose d'un potentiel de remplacement important de l'ordre de 50.000 postes d'enseignants. Toutefois, l'organisation actuelle ne permet pas de mobiliser plus de 80% de ce potentiel.
Afin d'améliorer le dispositif de remplacement des enseignants, le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, propose quelques adaptations du dispositif d'anticipation des absences, afin de mieux prendre en compte les causes d'absence prévisibles des enseignants (congé maternité, congé formation) et de mobiliser un enseignant remplaçant si possible avant le premier jour de l'absence.
D'autre part, il envisage d'assouplir les contraintes administratives qui limitent actuellement l'efficience des dispositifs de remplacement (par exemple en repoussant au-delà de début octobre, la date limite pour élaborer le protocole de remplacement, ou encore en mettant en place un dispositif d'informatisation des données et de télétransmission des absences, voire même en modifiant la limite fixée à 2 semaines entre les courtes et les longues absences).
Enfin, il prévoit d'utiliser le potentiel de remplacement de la manière la plus dynamique possible, avec un éventuel redispatchage des affectations.
Pour atteindre ces objectifs, une Agence nationale du remplacement, administration de mission dotée d'une vingtaine de personnes, sera mise en place afin d'être opérationnelle pour la rentrée 2009, a précisé le ministre dans un communiqué.

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :
 
 
 
Rappel article