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posté le 15-06-2009 à 11:59:44

Lundi 15 juin 2009 | 09h40 Lorsque l'Alsace inspire Xavier Darcos Xavier Darcos Xavier Darcos met en place un parcours d'orientat

Lundi 15 juin 2009 | 09h40

Lorsque l'Alsace inspire Xavier Darcos

Xavier Darcos met en place un parcours d'orientation et de préparation à l'insertion des élèves via une plateforme multimédia d'orientation. Ce projet vient notamment d'Alsace...


Il y a quelques mois Benjamin Guthleben, lycéen à Munster, Conseiller de la vie lycéenne pour l'Alsace et président de la commission orientation de l'UNI-Lycées, avait soumis l'idée d'une telle plateforme d'orientation. Le mouvement lycéen avait ensuite été auditionné par une commission de l'assemblée nationale où le projet avait également été exposé. Enfin, l'idée d'une plateforme d'orientation figure dans un Livre blanc sur l'orientation, dirigé par Benjamin Guthleben, qui sera dévoilé dans une semaine par l'UNI à Paris.

Avec la plateforme, les élèves et leur famille pourront s'informer de manière concrète, complète, et sincère sur leur future scolarité, le monde économique et les réalités professionnelles, les conditions de leur poursuite d'études, ou de leur insertion professionnelle.

Sur le site de l'ONISEP un système de géolocalisation des formations permettra à chacun d'avoir accès à l'ensemble de l'offre de formation de l'Éducation nationale selon des entrées multicritères.

Afin de mieux connaître les réalités des différentes filières et sur leurs débouchés, les dispositifs de découverte professionnelle, les partenariats avec le monde de l'entreprise et les stages seront développés.

Dès l'année scolaire 2009-2010, au moment de l'orientation - en fin de terminale, en troisième et en seconde - les élèves et les parents seront informés dans un objectif de transparence et de vérité, des taux d'insertion professionnelle, des filières qui embauchent et de celles qui n'embauchent pas.

Afin d'assurer la mémoire et la traçabilité du parcours, un "passeport d'orientation" comprenant toutes les informations, permettra aux élèves de bénéficier d'un suivi continu par les équipes éducatives.

Ces mesures conduiront à l'instauration d'un vrai parcours d'orientation et de préparation à l'insertion, depuis le collège, et en direction de l'enseignement supérieur.
 

 


 
 
posté le 06-06-2009 à 14:31:30

Expérimentation nationale dans trois lycées alsaciens

Afin de réduire les redoublements et les réorientations des élèves de seconde, trois lycées en Alsace participeront à une expérimentation nationale. Ils bénéficieront de moyens supplémentaires.

« J'ai postulé sur le créneau très particulier du problème des élèves en difficulté en seconde, car au lycée Montaigne, nous travaillons depuis 2004 sur la prise en charge de ces élèves », explique Robert Strassel, le proviseur du lycée mulhousien. Cet établissement a répondu à un appel d'offres du ministère pour participer à une expérimentation sur la réduction des redoublements et des réorientations des élèves de seconde. Deux autres lycées alsaciens, Sainte-Clotilde à Strasbourg et Marc-Bloch à Bischheim, ont été retenus pour mener des expérimentations sur le même thème.

Redoublements
divisés par deux

 En France, une centaine de lycées serviront à la rentrée prochaine de terrain d'expérimentation sur « la gestion du temps et l'organisation des classes ». Leurs moyens seront renforcés. Les lycées Montaigne et Marc-Bloch seront dotés de trois postes supplémentaires. L'annonce des établissements sélectionnés en France a été des plus discrètes, ce qui a attisé les suspicions des syndicats enseignants qui voient derrière ces expérimentations une réforme que le ministre Xavier Darcos tente « d'imposer à nouveau », alors qu'elle a été « massivement rejetée » (Voir ci-dessous). Pour le ministère, il ne s'agit que « d'encourager des expérimentations pragmatiques ».
 En présentant la candidature de son lycée, Robert Strassel n'a pas voulu se placer sur le terrain politique. « Il y avait un appel d'offres pour aider des élèves en difficulté. Peu importe que la réforme s'appelle Darcos, Descoings... Le problème des élèves en difficulté reste là. » D'autant plus que cette année, le lycée n'a pas pu mettre en place son dispositif de tutorat « faute d'étudiants tuteurs ». Le proviseur espère que les étudiants de l'UHA répondront présent à la rentrée prochaine. Le taux de redoublement qui était de 20 % en seconde en 2002 a été ramené à 10 % et il s'agit de ne pas perdre le terrain gagné.
 Le lycée compte 380 élèves de seconde. L'idée de créer une classe de seconde spécifique pour les élèves en difficulté a été abandonnée pour ne pas les stigmatiser. La participation au projet national d'expérimentation va permettre de relancer la réflexion. Le lycée devrait mettre en place des ateliers du soir pour les élèves afin de « travailler sur la méthode, engager un travail de réflexion sur l'orientation... Les enseignants avaient émis des réticences sur les moyens de l'expérimentation. J'espère que ce problème pourra être résolu avec les trois postes supplémentaires », indique Robert Strassel.
 Au lycée Sainte-Clotilde, le directeur d'établissement Patrice Hauchard a répondu à l'appel d'offres après concertation avec les enseignants de seconde. « Tous les enseignants des établissements privés de France qui participeront à l'expérimentation suivront une journée de formation le 16 juin à Paris. » Pour Patrice Hauchard, « les axes de l'expérimentation s'inscrivent profondément dans le projet d'établissement. On va renforcer la question de l'accompagnement, de l'individualisation et de l'orientation », annonce le directeur.

Renforcer l'accompagnement,
l'individualisation...

 Le lycée possède déjà une seconde passerelle qui sert de tremplin aux élèves de troisième en difficulté. A la rentrée prochaine, le lycée devrait expérimenter pour les secondes « une semaine de bilan en milieu d'année avec les parents, les enseignants... » Patrice Hauchard souhaite aussi renforcer le volet langues en mettant en place des groupes de compétences.
 « Toutes ces questions s'inscrivent dans l'amélioration du taux de passage en première et dans l'amélioration de l'orientation à la fin du lycée ». S'il ne sait pas encore de quels moyens supplémentaires il va bénéficier, Patrice Hauchard voit dans cette expérimentation une chance pour son lycée.

Jean-François Clerc

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Édition du Ven 5 juin 2009

 

 


 
 
posté le 15-05-2009 à 20:44:22

Congrès de l'APEPA

Congrès de l'APEPA

L'association des parents d'élèves de l'enseignement public en Alsace tiendra son congrès 2009 ce samedi 16 mai au lycée agricole du Pflixbourg, à Wintzenheim. Après l'accueil par la directrice (9 h 30) et la visite du lycée (10 h), l'assemblée générale débutera à 11 h 15. L'après-midi, à 14 h, des débats auront lieu sur le thème « Nos enfants nous remercieront. Quelles actions de développement durable dans les établissements scolaires ? »
Durant la réunion et le congrès de l'après-midi, une garde pour les enfants sera assurée par une animatrice bilingue spécialisée dans l'éducation à l'environnement. Contact : Odile Uhlrich-Mallet : Tél: 06 77 05 03 32.

 

DNA-Édition du Ven 15 mai 2009
 


 
 
posté le 08-04-2009 à 13:22:14

Les lycées examinés

Les lycées examinés

Les indicateurs de résultats des lycées, mis en ligne aujourd'hui par le ministère de l'Éducation nationale, ne donnent lieu à un aucun classement. Les trois indicateurs reflètent une réalité complexe.

Pour la seizième année consécutive, le ministère de l'Éducation nationale met en ligne les indicateurs de résultats des lycées de la session 2008 du baccalauréat.
 Ces indicateurs sont établis à partir des résultats des élèves au bac, mais également à partir des données relatives au déroulement de leur scolarité : « Le taux de réussite au baccalauréat n'est pas le seul indicateur de résultat des lycées. Les taux d'accès au baccalauréat et la proportion de bacheliers parmi les sortants permettent d'apprécier le caractère plus ou moins sélectif des établissements et le parcours scolaire des élèves depuis leur entrée au lycée jusqu'au baccalauréat », explique le ministère.
 Le ministère a en outre calculé la « valeur ajoutée » des établissements, en tenant compte de leur offre de formation et des caractéristiques de leurs élèves en termes d'âge, d'origine sociale et de sexe. Le parcours scolaire d'un élève dépend également du contexte dans lequel il évolue, la composition socio-démographique de chaque lycée a ainsi été prise en compte.

Coup de projecteur
sur la « valeur ajoutée »

 Il n'est pas question de classer les établissements, « le ministère propose un regard croisé sur les trois indicateurs et les « valeurs ajoutées » correspondantes. L'ensemble de ces éléments donne une image de la réalité complexe que constituent les résultats d'un établissement ».
 Les deux extraits de tableaux des lycées publics et privés sous contrat de l'académie de Strasbourg (nos infographies), montrent que le taux brut de réussite au bac pour chaque établissement doit être relativisé. « Les taux de réussite et d'accès de chaque lycée doivent être comparés à des taux « attendus » qui tiennent compte des caractéristiques socio-démographiques et scolaires des élèves qui le fréquentent. Ceci permet de dégager la « valeur ajoutée » du lycée et d'offrir une approche relative de son efficacité », précise le ministère.
 Ainsi, sur deux établissements ayant un taux brut de réussite au bac identique, l'un peut avoir une « valeur ajoutée » par rapport au taux attendu de + 3 et l'autre de - 3. Il faut également souligner que le taux de réussite du total des séries peut cacher de grandes disparités entre les séries L, ES, S...
 Aussi, pour chaque établissement de France, le ministère publie sur son site :
- Des tableaux des taux de réussite au bac par série avec les valeurs ajoutées et les références académiques et nationales.
- Des tableaux des taux d'accès de la seconde et de la première au bac avec les valeurs ajoutées (cet indicateur évalue pour un élève de seconde ou de première année de baccalauréat professionnel, la probabilité qu'il obtienne le bac à l'issue d'une scolarité entièrement effectuée dans le lycée quel que soit le nombre d'années nécessaire).
- Des tableaux de la proportion de bacheliers parmi les sortants, (cet indicateur permet d'apprécier si un lycée accepte volontiers ou non de garder en son sein les élèves qui ne réussissent pas le baccalauréat à l'issue de leur première terminale).
 Quand on vous disait que la réalité est complexe à mesurer.

Jean-François Clerc

Vous pouvez consulter les indicateurs à partir de ce matin 10 h : http ://indicateurs.education.gouv.fr

Édition du Mer 8 avril 2009
 


 
 
posté le 05-04-2009 à 17:35:25

Cantines bio ??

Cantines bio : « Montrer l'exemple »
Dernier volet de notre série d'entretiens sur l'agriculture biologique aujourd'hui avec Gilbert Scholly, maire de Barr, qui a fait campagne sur
le développement durable en mars 2008. A la rentrée, des aliments bio
vont arriver dans les assiettes des cantines de la ville. Et d'ici 2012,
les services municipaux n'utiliseront plus du tout de produits
phytosanitaires.

DNA : Pourquoi avez-vous décidez d'introduire le bio dans les cantines
de la ville ?
Gilbert Scholly : Je suis de plus en plus persuadé qu'il faut faire
manger les enfants le plus sainement possible. On ne peut pas obliger
les gens à manger bio chez eux, alors on a décidé de montrer l'exemple
en espérant que ça donne envie.
- Quel est le surcoût ?
La première année, il y aura uniquement des légumes bio tous les jours.
Le surcoût sera de 10 000 € sur un budget total de 700 000 € pour la
gestion de la Maison de l'enfance (NDLR : crèche et périscolaire, soit
150 enfants). On devrait en plus avoir des aides de la CAF. Une petite
partie sera sans doute aussi refacturée aux parents.
- Et ensuite ?
On aimerait étendre aux laitages, à la viande, etc. Mais il faut d'abord
trouver les produits en quantité suffisante, ce n'est pas évident. C'est
l'Alef, à qui nous avons délégué la gestion de la Maison de l'enfance,
qui va s'en charger. De notre côté, on regardera le surcoût que ça
représente.
- Vous avez aussi annoncé lors de vos voeux en janvier qu'il faudra
s'habituer à voir plus de mauvaises herbes à Barr.
L'objectif est de ne plus utiliser de produits phytosanitaires pour
l'entretien des espaces verts et des rues de la ville d'ici 2012. Il
faut protéger la nappe phréatique et notre zone de pompage de l'eau.
Nous avons demandé à la fédération régionale de défense contre les
organismes nuisibles (Fredon) de nous aider à élaborer un plan. Un audit
(3000 €) sera mené à l'automne et doit nous donner des solutions. Il
faudra peut-être renforcer les équipes municipales. On espère mettre en
place tout ça au printemps.

« Provoquer une
prise de conscience »

- Obernai a le salon BiObernai, Barr aura les journées des Eco-volontés
le dernier week-end de mai, avec conférence, marché, démonstrations,
animations, etc. C'est une initiative de la Ville, et pas d'une
association. Pourquoi ?
Nous voulons provoquer une prise de conscience parmi la population.
Aujourd'hui, les gens sont de plus en plus confrontés à ces problèmes.
L'opération coûtera 4 000 €.
- Depuis combien de temps avez-vous, à titre personnel, ce souci de
l'environnement ?
Je n'ai jamais vraiment eu l'âme écologiste. Mais en tant que
vice-président de la région Alsace chargé de l'agriculture, de la forêt
et de l'environnement, j'ai beaucoup changé. Le monde agricole est
confronté à toutes ces questions. Et puis avoir des écolo comme Andrée
Buchmann ou Jacques Fernique dans sa commission, ça aide. Je ne suis pas
d'accord avec tout, mais ils ont de bonnes idées à retenir et défendent
des causes intéressantes.

Propos recueillis par Guillaume Muller
 


 
 
 

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