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posté le 06-09-2008 à 07:38:53

Généralisation du bac pro

"Généralisation du bac pro" 

AFP05/09/2008 | Mise à jour : 13:23

Le ministre de l'Education Xavier Darcos a confirmé à Bordeaux "la généralisation petit à petit" du bac professionnel en trois ans en soulignant "l'importance de la voie professionnelle". "La généralisation petit à petit" du bac professionnel en trois ans -contre quatre jusqu'à cette rentrée- se poursuivra afin de lui conférer "la même dignité qu'aux autres baccalauréats", a affirmé le ministre à la presse, au cours d'une visite dans un lycée professionnel bordelais.


La crainte que cette formation en trois ans ne se traduise par des suppression de postes d'enseignants "n'est pas fondée", a assuré M. Darcos, qui a pronostiqué au contraire "un appel d'air des élèves", qui auraient pu être rebutés auparavant par la longueur de le préparation au bac pro.

Le ministre a enfin estimé que la rentrée "s'est passée dans de très bonnes conditions", notamment pour des raisons démographiques: les baisses d'effectifs dans le lycée ont été deux fois plus importantes que prévu et dans le premier degré, "nous attendions 25.000 élèves en plus", alors qu'il y en a eu "900 en moins".

 


 
 
posté le 05-09-2008 à 08:42:12

Xavier Darcos inaugure la première école européenne

04/09/2008

Inauguration de la première école européenne

Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a officiellement ouvert jeudi à Strasbourg la première école européenne en France. De la maternelle au secondaire, l'école accueillera prioritairement les enfants de fonctionnaires du Conseil de l'Europe tout en restant ouverte aux familles investies dans un projet européen.

Les élèves recevront un enseignement européen en trois langues: l'anglais, l'allemand et le français. En fin de cursus, l'école délivrera un "baccalauréat européen", reconnu dans tous les pays du l'Union. En 2008, seuls sont accessibles les deux niveaux du cycle maternel et les deux premiers niveaux des cycles primaire et secondaire, soit 230 élèves répartis en sections anglophone, germanophone et francophone et encadrés par 27 enseignants. D'autres classes ouvriront les années suivantes, la première session du baccalauréat devant être organisée en 2014.
"C'est un jour de bonheur. Il était temps que la France reçoive une école européenne", s'est réjoui Xavier Darcos. "Cette école sera une véritable école européenne qui enseignera le respect et ouvrira les enfants au dialogue des cultures et aux valeurs universelles", a estimé Terry Davis, secrétaire général du Conseil de l'Europe. Il a rappelé que jusqu'à présent, les enfants des fonctionnaires devaient faire près de 3 heures de trajet par jour pour se rendre à l'Ecole européenne de Karlsruhe, en Allemagne.
AFP
 


 
 
posté le 04-09-2008 à 23:18:45

La suppression des cours le samedi devrait se poursuivre au collège La suppression de la classe le samedi matin, qui entre en vig

La suppression des cours le samedi devrait se poursuivre au collège

La suppression de la classe le samedi matin, qui entre en vigueur cette année dans les écoles primaires, "se poursuivra sans doute au collège", a affirmé ce matin, le ministre de l'Éducation, Xavier Darcos, lors d'un "chat" avec le site du quotidien gratuit "20 minutes". Quant au lycée, "la diversité des emplois du temps et la lourdeur des horaires rendront cette évolution très lente, ajoute le ministrequi affirme que, pour l'instant, l'idée est "au stade de la réflexion". Toutefois, "rien n'est calé en terme de calendrier".
 
OUEST FRANCE du 01.09.2008
 


Commentaires

 

1. Esuna  le 04-09-2008 à 21:45:51

Bienvenue ! Ton blog est hyper intéressant.

 
 
 
posté le 04-09-2008 à 10:32:45

La méthode Darcos pour rendre les lycéens « bilingues »

La méthode Darcos pour rendre les lycéens « bilingues »

Xavier Darcos est-il un faux ministre de droite ou un vrai ministre de gauche ? Après les stages de remise à niveau proposés depuis février 2008, le ministre de l’Education nationale vient d’annoncer la mise en place, dès 2009, de stages d’anglais gratuits dans tous les lycées à partir des vacances d’hiver. « Les familles fortunées s'offrent des stages à l'étranger, moi je les offre à tout le monde sur place », s’est-il justifié à la télévision la veille de la rentrée. Objectif : faire en sorte qu’à la fin de leur terminale, les jeunes Français soient « bilingues ». Ambitieux…

Selon une étude mondiale publiée 2008 par l’organisme de certification ETS, le score moyen des Français au TOEFL® (Test of English as a Foreign Language) en 2007 était de 85 sur 120 contre 102 pour les Allemands, 97 pour les Estoniens ou 87 pour les Grecs.  

L’anglais en heures sup’  

Pour remédier à ce niveau moyen, Xavier Darcos propose donc aux lycéens volontaires des cours d’anglais oral intensif en petits groupes, répartis entre février et début juillet ou fin août. Soit trois semaines pour apprendre à parler couramment grâce à des professeurs (eux aussi volontaires) payés en heures supplémentaires ou des étudiants anglophones.

Des formations par Internet et, plus en amont, des cours d’anglais au collège – pendant les deux heures quotidiennes d'accompagnement éducatif après 16 heures – sont également prévus. « Le coût de l’opération dépendra du nombre d’élèves volontaires », a prudemment répondu Xavier Darcos. Dans un contexte de suppressions de postes, les syndicats enseignants dénoncent une « externalisation de l’enseignement ».  

Guerre des certifications  

Autre point : le ministre a annoncé la possibilité, pour les élèves de terminale, de passer le TOEFL® à l’issue des stages. Pour ETS, c’est un bon point marqué dans la guerre des certifications après la bataille perdue début 2008 contre l’organisme concurrent Cambridge ESOL. Le département de l’université anglaise avait alors été choisi par le ministère de l’Education nationale français pour faire passer à titre expérimental un test, spécialement conçu pour l’occasion, à 17 000 jeunes de section européenne en lycée professionnel.

Aujourd’hui, c’est au TOEFL, « test de niveau universitaire reconnu à l’échelle internationale », décrit le ministère, d’être mis en avant. « Des contacts ont été établis au plus haut niveau mais nous ne pouvons encore rien dire », avoue Alain Daumas, directeur France d’ETS Europe. A l’Education nationale, on estime que les deux tests ne sont pas incompatibles. De l’art de ménager la chèvre et le chou…    

    

Virginie Bertereau http://www.educpros.fr/

 


 
 
posté le 03-09-2008 à 22:58:06

Les parents dans la rue

Les parents dans la rue

La rentrée scolaire s'est faite à Marckolsheim sur l'air de « Des instits pour nos enfants » et autres slogans scandés par les parents d'élèves. Parmi leurs revendications, la création de deux postes dans les écoles maternelle et élémentaire et la décharge complète de l'enseignante placée au poste de directrice de l'école élémentaire.

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Victor, 5 ans, a du mal à comprendre sa rentrée scolaire. « Ce matin, on commence par une marche pour s'entraîner », lui explique sa maman. Matthieu, 3 ans et demi, rentrera l'après-midi : « Ce matin, je manifeste. Je sais plus pourquoi. » Pour Laurent Marcotte, tête de liste Apepa (association des parents d'élèves de l'enseignement public en Alsace) de l'école maternelle Silberman, c'est évident. « La problématique aujourd'hui, c'est qu'il n'y a pas assez d'enseignants en maternelle. A Silbermann, il y a 87 enfants inscrits pour trois postes dont un à 50 %, un à 90 % qui est la directrice et un à 100 %. En plus, en cours d'année, il y a toujours des élèves qui se rajoutent. Notre revendication, c'est la création d'un poste et si possible, l'ouverture d'une nouvelle classe. »

« Si nous n'avons pas ce demi-poste,
les CE2 risquent de passer à 33, voire 35 élèves »

 L'école maternelle n'est pas la seule concernée par la manifestation des parents d'élèves de Marckolsheim. Les problèmes d'effectifs existent également à l'école élémentaire, éclatée en deux sites - Jules-Ferry et Brant - situés de part et d'autre de la commune. « Il y a 315 enfants pour 13 classes plus un Rased (réseau d'aide spécialisée aux élèves en difficulté), considéré comme une classe ouverte, résume Thierry Koch de l'Apepa. Il manque un professeur qui n'a pas été nommé. »
 Les parents désirent obtenir un demi-poste correspondant à la décharge complète de Françoise Masson, nommée au poste de directrice de l'école élémentaire (*) et un demi-poste en français pour la classe bilingue. « Si nous n'avons pas ce demi-poste, les CE2 risquent de passer à 33, voire 35 élèves. »
 « Nous avons rencontré l'inspectrice de l'Éducation nationale à Sélestat lundi pour lui dire le peu d'intérêt que portait l'Éducation nationale à notre cause, ajoute Laurent Marcotte. Mercredi, la commission technique paritaire départementale se réunira et les derniers professeurs disponibles connaîtront leur affectation. Si nous n'avons pas gain de cause, nous continuerons notre action. »

« Nous avons beaucoup de chances d'obtenir gain de cause »

 Il est 8 h 30 quand le cortège de parents d'élèves part de l'école Silberman, banderoles en avant, criant dans les rues le slogan « Des instits pour nos enfants ». Parmi les manifestants se trouvent le maire et une grande partie du conseil municipal. La mairie prend ce problème très au sérieux.
 Cet été, une réunion a été organisée avec les parents d'élèves, notamment en ce qui concerne la semaine de quatre jours et les modifications d'horaires. « J'ai été très surpris de voir que tous les parents étaient là, remarque Frédéric Pfliegersdoerffer. C'est le signe de l'inquiétude des parents par rapport à cette rentrée. »
 Le maire ajoute avoir été « sérieusement échaudé par les déclarations du ministre de l'Éducation nationale pour lequel "les élus n'ont qu'à se débrouiller". Mais les élus ont travaillé ! L'Éducation nationale n'a pas fait son travail avec la même célérité. Ce n'est pas une question de clivage politique, insiste-t-il. J'ai assisté à la réunion de l'association des maires du Bas-Rhin, et les réactions étaient unanimes. »
 Le cortège serpente dans les rues de Marckolsheim pour atteindre l'école Brant. Gwenaël, sur les épaules de Gus, son papa, trouve qu'une manifestation, « c'est rigolo, mais ça fait mal aux oreilles ». Cela permet de se faire entendre en tout cas.
 L'inspectrice de l'Éducation, Cathy Charvet, fait son entrée à l'école Brant après avoir compté les élèves à l'école maternelle. Les délégués des parents d'élèves la suivent. Ils ressortiront de cette réunion improvisée une demie heure plus tard. « Nos revendications vont être proposées en commission paritaire. Nous avons beaucoup de chances d'obtenir gain de cause, dit Thierry Koch. Mais pour la décharge complète de la directrice, tout dépendra des moyens qui restent à l'Éducation nationale. » « C'est une sorte de réponse », ironise Gilles Weber.

 

J.-F. T.

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(*) Un directeur est automatiquement déchargé à partir du moment où son établissement comporte quatorze classes.
Édition du Mer 3 sept. 2008
 


 
 
 

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