L'association de parents d'élèves Apepa a su saisir l'occasion de
la semaine européenne de la mobilité pour proposer du concret à l'école
de Rosheim. Jeudi, ses membres ont distribué aux parents et aux
enfants, avant l'entrée en classe, un calculateur éco-mobile sous forme
d'une simple feuille de papier.
Ce calculateur permet d'évaluer le
coût des transports quotidiens et la quantité de CO2 qu'ils génèrent.
Chacun peut ainsi calculer l'effet de ses déplacements entre domicile,
école, lieu de travail ou encore salle de sport... A titre d'exemple,
une rame de tramway permet de transporter d'un coup 200 personnes et
d'éviter ainsi la circulation de 167 voitures.
« J'ai confiance : les enfants sont très sensibles à l'environnement »
Cette
opération de sensibilisation « suscite la réflexion, souligne Thierry
Loth, parent d'élève Apepa en pleine distribution de formulaires. Cela
permet d'apprécier et d'étudier la manière dont on se déplace
aujourd'hui, avec une possibilité très pratique de se diriger vers des
trajets plus propres en optant pour d'autres modes de transport. »
Ce
calculateur appelle donc à changer ses habitudes. « On y croit
vraiment, poursuit Thierry Loth. J'ai confiance : les enfants sont très
forts, très ouverts et sensibles aux problèmes d'environnement. Je
pense même qu'ils enseigneront à leurs parents tout l'art de se mouvoir
de manière intelligente. »
Le document distribué à Rosheim est en
fait un outil mis à disposition par le ministère de l'environnement (*)
avec l'appui de nombreux partenaires.
L'Apepa a prévu que les
calculateurs qui lui resteront sur les bras seront offerts à cette
l'école et pourront faire l'objet d'une thématique incorporée dans le
programme scolaire.
A l'école avec le pédi-busLa semaine européenne de l'éco-mobilité n'est pas passée inaperçue à
Mussig où la section locale de l'Apepa, en accord avec tous les
partenaires de la vie scolaire, a proposé aux écoliers de tester le
pédi-bus pendant quatre jours.
DNA Édition du Sam 20 sept. 2008
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du Mardi 9 septembre 2008 |
Le ministère de l'Education reporte une expérimentation du livre numérique en ALSACELe ministère de l'Education nationale a reporté d'un an une expérimentation prévue auprès de 50 classes de sixième d'un livre numérique destiné à alléger le poids du cartable, faute d'avancée technologique suffisante, a-t-il annoncé dans un communiqué. En octobre dernier, pour diminuer le poids du cartable des collégiens, le ministre de l'Education Xavier Darcos avait annoncé qu'il allait lancer une expérimentation auprès de 50 classes de 6ème afin de tester l'e-book (livre numérique, permettant de lire un manuel scolaire sur un écran). "L'appel d'offres" permettant cette expérimentation auprès de 1.000 à 1.500 élèves de l'académie de Strasbourg "s'est révélé infructueux", selon le ministère. Interrogé, le responsable des TICE (technologies de l'information et de la communication pour l'Enseignement) au ministère, Jean-Yves Capul, a précisé à l'AFP que "plusieurs réponses ont été apportées par les industriels, mais aucune n'a correspondu à ce que nous souhaitions, notamment parce que les fabricants de l'e-book ne proposent pour le moment que du noir et blanc". "Nous reportons donc d'un an l'expérimentation, en espérant que les industriels seront prêts pour la couleur" l'an prochain. En outre, pour faciliter cette expérimentation, un accord va être signé "dans les prochains jours" avec les éditeurs scolaires, par lequel ils accepteront de mettre à disposition leurs manuels" (délivrant ainsi le ministère de toutes les questions de droits), selon M. Capul. |
« Lorsque dans des lycées difficiles, si c'était le cas dans les lycées que nous avons repérés comme ceux qui ont le plus de mal, nous avons des classes surchargées, là nous faisons des efforts pour les dédoubler ».
Xavier Darcos a ensuite évoqué les suppressions de postes qui vont continuer : « La grève doit avoir un objet. Quel serait l'objet aujourd'hui d'une grève ? Les suppressions de postes ? Sauf que les suppressions de postes sont faites de telle manière qu'à cette rentrée, et je demande qu'on me démontre le contraire, nous avons un meilleur encadrement pédagogique qu'à la rentrée dernière. En moyenne, au niveau national, nous avons moins d'élèves par classe qu'à la rentrée dernière. Pour faire grève il faut avoir un véritable sujet de conflit et les postes que nous comptons ne pas renouveler l'an prochain, conformément à la promesse que nous avions faite pendant la campagne électorale, porteront sur les professeurs qui ne sont pas devant des élèves ».
« L'an prochain, il y aura 13 500 postes supprimés, les années suivantes, je n'en sais rien. Nous avons dit que nous voulions entrer dans la logique du 1 sur 2, à l'Education Nationale c'est plutôt 1 sur 3 ou 1 sur 4. Il faut que nous continuions, nous resterons dans la fourchette actuelle de 10 000 postes supprimés par an ».
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