« Lorsque dans des lycées difficiles, si c'était le cas dans les lycées que nous avons repérés comme ceux qui ont le plus de mal, nous avons des classes surchargées, là nous faisons des efforts pour les dédoubler ».
Xavier Darcos a ensuite évoqué les suppressions de postes qui vont continuer : « La grève doit avoir un objet. Quel serait l'objet aujourd'hui d'une grève ? Les suppressions de postes ? Sauf que les suppressions de postes sont faites de telle manière qu'à cette rentrée, et je demande qu'on me démontre le contraire, nous avons un meilleur encadrement pédagogique qu'à la rentrée dernière. En moyenne, au niveau national, nous avons moins d'élèves par classe qu'à la rentrée dernière. Pour faire grève il faut avoir un véritable sujet de conflit et les postes que nous comptons ne pas renouveler l'an prochain, conformément à la promesse que nous avions faite pendant la campagne électorale, porteront sur les professeurs qui ne sont pas devant des élèves ».
« L'an prochain, il y aura 13 500 postes supprimés, les années suivantes, je n'en sais rien. Nous avons dit que nous voulions entrer dans la logique du 1 sur 2, à l'Education Nationale c'est plutôt 1 sur 3 ou 1 sur 4. Il faut que nous continuions, nous resterons dans la fourchette actuelle de 10 000 postes supprimés par an ».